Pilule du lendemain : ce que beaucoup ignorent sur cette contraceptive d’urgence !

Parmi la diversité de méthodes contraceptives féminines, figure la pilule du lendemain. Celle-ci est considérée pour nombre de femmes comme le dernier recours en matière de prévention des grossesses non désirées. Même si ce comprimé unique est un sauveur, il y’a nécessité d’alerter sur quelques risques, notamment en cas d’abus.
En effet, la communauté internationale a célébré ce mardi 26 septembre, la Journée Mondiale de la Contraception. Une occasion pour les différents acteurs impliqués de mener des actions de sensibilisation sur le bienfondé de la planification familiale. La rédaction Bébé Trésor saisi l’occasion pour alerter sur quelques risques liés à la prise excessive de la pilule du lendemain.
Pilule du lendemain, le dernier recours !
La pilule du lendemain est souvent prise par les femmes qui n’ont opté pour aucune méthode contraceptive. Et pourtant, la contraception est conseillée et encouragée par plusieurs institutions internationales qui militent en faveur de la planification familiale.
En effet, la planification familiale, indique le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) est un gagnant-gagnant. Au Togo, l’organisation onusienne chargée de la santé sexuelle et reproductive, a aidé à prévenir 133 millions de grossesses non intentionnelles, en 2022. Ce, à travers les contraceptifs fournis gratuitement.
La pilule du lendemain est une contraception d’urgence qui permet d’éviter une grossesse indésirée après un rapport sexuel non ou mal protégé. C’est ce qu’explique la plateforme digitale « OASIS De La Maternité ». Le comprimé, poursuit la sagefemme, agit en retardant l’ovulation afin de laisser mourir les spermatozoïdes potentiellement fécondants.
Une femme peut fait recours à la pilule dans ces cas : viol, pour éviter d’être enceinte du violeur ; oublier de prendre la pilule habituelle à l’heure indiquée ; rapport non protégé sans contraception ou préservatif cassé pendant le rapport sexuel.
Pilule du lendemain, des risques à long termes insoupçonnés !
D’après la Sage-femme, Christelle Achi, présidente de OASIS De La Maternité, il existe deux sortes de pilule du lendemain. « L’une à base de Lévonorgestrel qui doit être prise dans les 72 (3jrs) heures après le rapport sexuel et l’autre à base d’Ulipristal acétate qui va jusqu’à 120 heures (5 jours) après le rapport sexuel ».
Comme effets secondaires, la spécialiste a évoqué des nausées, des vertiges, les maux de tête, les douleurs abdominales, la tension mammaire, la perturbation des règles et les saignements. « La pilule du lendemain est une contraception d’urgence à utiliser de façon occasionnelle. N’en abusez pas s’il vous plait. Plus elle est prise tôt, plus elle est efficace. », a-t-elle martelé à l’endroit de sa communauté digitale.
Beaucoup de jeunes filles ou femmes doivent savoir que la pilule du lendemain ne remplace pas une contraception régulière. Aussi, elle ne protège pas des infections sexuellement transmissibles et du VIH. Ce comprimé ne peut pas déclencher un avortement et son abus est hyper déconseillé aux femmes ayant un antécédent de grossesse extra-utérine.
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Christelle Agnindom